Ils n'ont donné aucun ordre et n'étaient même pas au courant de ces pratiques. Voilà, en substance, ce qu'ont déclaré le directeur général d'Ikea France, Stefan Vanoverbeke, et son prédécesseur, Jean-Louis Baillot, lorsque les policiers les ont interrogés, le 18 novembre 2013, dans le cadre de l'enquête visant le distributeur de meubles, accusé de s'être renseigné illégalement sur les éventuels antécédents judiciaires de ses salariés.
Les dépositions des deux hommes, que Le Monde a pu lire, apportent de nouveaux éclairages sur cette affaire hors norme. Elle pourrait résulter, a en croire M. Baillot, de directives données par la direction internationale d'Ikea. Une thèse qui va à rebours de celle qui prévalait jusqu'à présent.
Veuillez télécharge le PDF pour lire la suite de l'article: