Mme Ashton demandait une « clarification urgente quant à la véracité et aux faits entourant ces allégations ». Un contact a été établi avec Whashington, où la direction du renseignement national a promis une réponse par le canal diplomatique.
Les informations du Spiegel sont fondées sur des documents confidentiels datés de 2010 et obtenus grâce à Edward Snowden, l’auteur des récentes révélations sur Prism, réseau de surveillance généralisée des fichiers électroniques des Européens. Elles évoquent des diplomates européens désignés comme « cibles à attaquer », dont les divers échanges et conversations peuvent être espionnés.
Les documents publiés soulignent que des pays européens (France, Allemagne) sont « moins fiables » que la Grande-Bretagne, le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, tous les quatre membres du réseau de surveillance echelon, un système d’écoute global dirigé par la NSA, crée pendant la guerre froide et élargi ensuite à l’espionnage économique et commercial.
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