Cinq ans de prison sont requis contre Paul Lantieri qui, en 2005, avait investi de façon occulte dans l'établissement de jeux parisien. Mais la justice change la donne concernant le blanchiment.
Dans les procès, les réquisitoires sont l'occasion de retrouvailles. A l'exception de l'ex-capitaine Paul Barril, malade, et de Jean-François Federici, en fuite depuis une mise en cause dans un double assassinat en corse, les dix-huit autres prévenus ont retrouvé le chemin du tribunal correctionnel de Marseille, attelé à juger depuis le 27 mai l'affaire du cercle de jeux parisien Concorde. Tous réunis pour trois grosses heures de décryptage d'un dossier titanesque, l'histoire du cercle de jeux parisiens, " l'histoire d'un mensonge logé dans une concession des autorités que se disputent deux groupes corses", a résumé Jean-Luc Blachon, l'un des magistrats de procureurs.
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