La chaîne française de restauration Buffalo Grill s’était retrouvée éclaboussée par le scandale de la vache folle, soupçonnée d’avoir écoulé du bœuf britannique malgré un embargo: la justice a prononcé un non-lieu après plus de 15 ans d’enquête.
Un non-lieu pour épilogue, faute de «charges suffisantes»: comme l’a révélé l’hebdomadaire L’Obs, les juges d’instruction ont rendu le 26 février une décision conforme aux réquisitions du parquet.
Dans leur ordonnance, les juges ont estimé que les investigations n’avaient «pas permis de démontrer l’importation illégale de viande anglaise sur le territoire français».
Quatre dirigeants et cadres du groupe Buffalo Grill, dont son PDG fondateur Christian Picart, étaient mis en examen pour «mise en danger délibérée de la vie d’autrui» et «tromperie aggravée». Une cinquième personne, un vendeur de viande, était mise en examen pour «tromperie aggravée».
«C’est un des sinistres judiciaires les plus navrants de ces dernières années», a fustigé Me Jean-Pierre Versini-Campinchi, avocat de M. Picart, évoquant une «catastrophe économique pour le groupe qui a été vendu pour la moitié de sa valeur!» Même blanchi, son client, désormais retiré des affaires de Buffalo, n’entend pas en rester là et envisage d’attaquer l’État en invoquant «une faute lourde dans le système judiciaire».
«C’est un sacré fiasco», renchérit un autre avocat de la défense, Me Emmanuel Daoud.
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