Les juges français ont terminé leur enquête. Mais les accusations de viols sur mineurs, portées depuis 2014 contre des soldats de la force française Sangaris, n’ont débouché sur aucune mise en examen.
Deux autres enquêtes, portant également sur des allégations d’abus sexuels qui auraient été commis par des militaires français déployés dans le pays, ont été ouvertes parallèlement sous l’autorité du parquet de Paris: l’une a été classée sans suite le 25 novembre et l’autre est toujours en cours.
Il appartient désormais au parquet de Paris de prendre ses réquisitions avant une décision définitive des juges. Mais sans mises en examen, le dossier pourrait s’acheminer vers un non-lieu.
La fin d’enquête notifiée le 20 décembre a ouvert un délai de trois mois durant lequel les parties peuvent demander de nouveaux actes d’enquête, « une possibilité » que se réserve l’association ECPAT (End child prostitution, pornography and trafficking), partie civile.
Elle souhaite d’abord procéder à « un examen approfondi du dossier », selon son avocat Me Emmanuel Daoud.
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