La crise sanitaire a contraint les acteurs économiques à s’adapter rapidement à la nouvelle situation économique et sociale. Bien que personne n’ait pu anticiper les conséquences de cette pandémie, certaines entreprises ont su mieux que d’autres résister et ajuster leurs pratiques. Ces entreprises sont celles qui se sont dotées d’une culture d’entreprise liée à la responsabilité sociale des entreprises (ci-après « RSE »), démontrant ainsi l’atout économique et social indéniable de cette démarche. Diverses études montrent que la RSE a joué un rôle en contribuant à rendre les entreprises plus résistantes et résilientes face au contexte sanitaire et économique actuel. Ce constat objectif doit donc encourager les entreprises dans lesquelles la démarche RSE n’est pas encore suffisamment développée, à réfléchir à son déploiement.
1. Quel rôle pour la RSE dans le cadre de la gestion de la pandémie ?
La RSE est définie par la Commission européenne comme « l’intégration volontaire par les entreprises de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec les parties prenantes ». La démarche RSE permet donc aux entreprises d’intégrer les enjeux du développement durable, à moyen et long terme, dans leur stratégie. L’entreprise cherchera ainsi à avoir un impact positif sur la société, tout en étant économiquement viable. Ce faisant, l’entreprise se dotera de bonnes pratiques à destination de l’ensemble de ses parties prenantes: ses salariés, ses clients, ses fournisseurs ou encore ses actionnaires.
Adoptée volontairement, la RSE ne cesse d’être prise en compte de façon exponentielle par les acteurs économiques. Même si la RSE a pu auparavant être perçue comme une contrainte par et pour les entreprises, elle est désormais largement appréhendée comme une véritable force et un atout dans la compétition économique. La crise sanitaire a illustré son utilité de manière tout à fait flagrante.
En ce sens, le bien-être des salariés étant un élément majeur de la démarche RSE, elle doit contribuer à améliorer la vie sociale en entreprise afin notamment de générer un esprit d’équipe et de solidarité parmi l’ensemble des salariés. La norme ISO 26000, fournissant des lignes directrices relatives notamment aux concepts et aux termes propres à la RSE, vise parmi les sept questions centrales de la RSE celle des « relations et conditions de travail ». Les entreprises dotées d’une politique RSE ont ainsi identifié la nécessité de mettre en place des bonnes conditions de travail au sein de leur organisation.
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