2024 – à l’occasion des JO de Paris, le gouvernement expérimente la sécurisation de l’évènement par le recours à une start-up de « note sociale » devenue leader du marché : la société « rank my life » (RmL).
L’évènement est un succès et en quelques années, le recours à RmL se généralise : employeurs, propriétaires, écoles, relations amoureuses… Tout le monde se fie à la note sociale des individus, déterminée à partir d’un algorithme complexe agrégeant des quantités astronomiques de données, déclinées en thématiques, catégories et sous-catégories, de la rigueur professionnelle à la salubrité du mode de vie.
Cependant, très vite, la machine s’emballe, entre recours à des cabinets de conseils spécialisés dans l’amélioration de la note sociale et courses à l’abîme provoquées par des baisses de note en cascade. Le principe même du « ranking social » est porté devant la Cour suprême : est-il compatible avec les droits fondamentaux des individus ?
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