Ce jour-là, à Laroque, il était posté en battue à 300 mètres d’une maison.
Un chasseur vient d’être condamné, ce lundi, par le tribunal correctionnel de Montpellier, à quatre mois de prison avec sursis et interdiction de porter une arme pendant cinq ans. Et donc d’exercer son passe-temps favori depuis 40 ans avec ses amis chasseurs de Ganges.
Il y a trois ans, en 2018, par un mercredi d’automne, l’amateur de cynégétique participe à une battue aux sangliers dans le secteur de Laroque, comme il le fait régulièrement. Il se poste là où le chef de ligne de la battue le lui indique. À la vue de deux sangliers, il tire.
Problème, la balle de carabine de gros calibre “équivalente à une arme de guerre”, brise la vitre d’une chambre au premier étage d’une maison et se fiche dans le mur “à hauteur de tête”, décrit à l’audience Me Julien Roelens, l’avocat de l’enfant de 9 ans qui vit sur place. Il n’y a pas eu de blessé. Mais le mal est fait. Un traumatisme lourd pour l’enfant comme pour sa fratrie présente dans la maison au moment des faits et la maman du garçon.
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