Six mois après les attentats de Paris, les proches des victimes sont reçus à partir de mardi par les juges chargés de l’enquête, une première rencontre qui pourrait s’avérer “frustrante” alors que le suspect-clé Salah Abdeslam refuse pour l’instant de collaborer avec la justice.
Ces réunions, inédites par leur ampleur avec plus de 1.000 parties civiles, vont se dérouler sur trois jours dans une salle de l’École militaire à Paris.
Les victimes des attaques contre les terrasses de bars et restaurants parisiens et du Stade de France, ou leurs proches, sont reçues mardi à 14H00. Mercredi et jeudi, deux après-midis d’échanges sont prévus avec celles du Bataclan.
Les juges, accompagnés de représentants du parquet de Paris, vont exposer les avancées de l’enquête en France et en Belgique, base arrière de la cellule jihadiste, et leurs objectifs. Puis, les parties civiles pourront questionner les magistrats.
“Comment ont été organisés les attentats? Comment se déroule la coopération franco-belge? Qui sont les instigateurs? Ces questions se posent toujours dans l’esprit des victimes”, relève l’avocat Emmanuel Daoud.
Beaucoup attendent des informations sur Salah Abdeslam, le seul membre des commandos parisiens encore en vie, qui a douché les espoirs vendredi lors de son premier interrogatoire par la justice française, au cours duquel il s’est réfugié derrière son droit au silence.
“Cette première rencontre s’annonce frustrante. Nous espérions beaucoup de ses premières déclarations”, souligne l’avocate Sylvie Topaloff.
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