Les avocats contestent la généralisation des cages de verres pour les prévenus et assignent la garde des sceaux.
Ce n’est au départ qu’un combat porté par le Syndicat des avocats de France (SAF). Lundi, l’audience tenue depuis la très symbolique première chambre civile du tribunal de grande instance de Paris, réunira tous les barreaux de France ou presque. Au banc des accusés, Nicole Belloubet, la garde des Sceaux, accusée de faute lourde pour soutenir l’installation de box vitrés pour les prévenus dans les salles d’audience des tribunaux correctionnels et des cours d’assises. Le barreau de Paris et le Conseil national des barreaux ont décidé de rejoindre le SAF, et d’assigner eux aussi la ministre à titre principal ” Ces cages de verre sont une insulte faite au droit de la défense et une honte pour le République”, affirme Christiane Féral-Schuhl, la nouvelle présidente du CNB, qui a choisi de faire de cette action la première décision de son mandat. C’est également à l’unanimité que le Conseil de l’ordre du barreau de Paris s’est prononcé en faveur de cette action en justice, lors de la présentation, le 9 janvier dernier, d’un rapport présenté par l’avocat pénaliste Emmanuel Daoud, à la demande de la bâtonnière Marie-Aimée Peyron.
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