Des injures ou propos diffamatoires peuvent être condamnés, même s’ils ont été proférés dans un cadre privé.
En l’espace de dix jours, trois séquences ont alimenté des polémiques dans les médias et sur les réseaux sociaux : celle d’Eric Zemmour, soutenant face à la chroniqueuse Hapsatou Sy que son prénom est une insulte à la France,, dans un passage coupé de l’émission « Salut les Terriens », sur C8 ; celle de Yann Moix, critiquant dans la même émission le manque de courage des policiers ; celle de Marcel Campion, assimilant les homosexuels à des pervers dans une réunion publique, révélée par Le Journal du dimanche…
Ces clashs savamment orchestrés, même s’ils ne sont pas tous à mettre sur le même plan, font ressurgir un éternel débat entre les défenseurs de la liberté d’expression que « la liberté d’expression que la bien-pensance essaie d’étouffer » et les personnes choquées par la violence de ces propos racistes ou discriminatoires .
Est-il vrai qu’on « ne peut plus rien dire » ? Quelles sont les limites à la liberté d’expression et comment sont-elles prises en compte concrètement par la justice ? Le point avec Me Emmanuel Daoud, avocat au barreau de Paris et membre du collectif des Surligneurs .
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Zemmour, Moix, Campion : quelles sont les limites à la liberté d’expression ?