Pour restaurer la confiance entre la police et les citoyens, notamment les jeunes, il faut avant tout plus de justice, souligne dans une tribune au « Monde » l’avocat Emmanuel Daoud, relevant que les tensions avec les forces de l’ordre ne concernent pas seulement les quartiers populaires où résident beaucoup de Français noirs ou arabes.
Ce dimanche 14 juin, le président de la République – comme nombre de ses prédécesseurs – a privilégié l’ordre à la justice pour tenter de juguler la colère et la fronde des policiers à la suite des propos du ministre de l’intérieur évoquant une suspension systématique des agents en cas de « soupçon avéré » de propos ou actes racistes. Ainsi, Emmanuel Macron a affirmé que « sans ordre républicain, il n’y a ni sécurité ni liberté ».
Qui serait en désaccord avec ce propos ? Pas un mot cependant sur la justice, si ce n’est une vague allusion à une « volonté de justice » sans contenu et réalité. Au surplus, le président de la République a semblé critiquer en creux celles et ceux qui depuis deux semaines manifestent contre le racisme et les « violences policières », les renvoyant à une prétendue expression collective communautariste.
Ce dimanche 14 juin, le président de la République – comme nombre de ses prédécesseurs – a privilégié l’ordre à la justice pour tenter de juguler la colère et la fronde des policiers à la suite des propos du ministre de l’intérieur évoquant une suspension systématique des agents en cas de « soupçon avéré » de propos ou actes racistes. Ainsi, Emmanuel Macron a affirmé que « sans ordre républicain, il n’y a ni sécurité ni liberté ».
Qui serait en désaccord avec ce propos ? Pas un mot cependant sur la justice, si ce n’est une vague allusion à une « volonté de justice » sans contenu et réalité. Au surplus, le président de la République a semblé critiquer en creux celles et ceux qui depuis deux semaines manifestent contre le racisme et les « violences policières », les renvoyant à une prétendue expression collective communautariste.
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Emmanuel Macron a raté l’occasion de rappeler que sans justice, il n’y a ni sécurité ni liberté