La décision de la Cour d’appel de Versailles, qui a reconnu jeudi la faute inexcusable de Renault dans le suicide d’un ingénieur en 2006, impute la dégradation de la santé psychique du salarié à l’organisation du travail et à la défaillance du management.
“Avec cette décision, ces suicides sont objectivement considérés comme le produit de mauvaises conditions de travail, alors qu’il ont longtemps été ignorés et considérés commes des drames individuels” a declaré à L’AFP Christian Baudelot, sociologue spécialiste du suicide.
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