« Les Français attendent beaucoup de la justice. Ils souhaitent qu’elle soit efficace et qu’elle les protège. La justice est une priorité du quinquennat ». Il faut donc adopter au plus vite des réformes destinées à répondre efficacement aux attentes des justiciables comme des professionnels de justice. Ainsi étaient officiellement lancés les cinq chantiers de la Justice, le 6 octobre 2017, par le Premier ministre, Édouard Philippe, et la garde des Sceaux, Nicole Belloubet, dont celui de la simplification de la procédure pénale. « Pragmatisme, concertation et rapidité », telles étaient les lignes directrices.
Or, à la lecture du projet de loi de programmation pour la justice 2018-2022 (et de la partie consacrée à la procédure pénale) adressé le 9 mars 2018 aux représentants de la profession d’avocat, la déception a, pour nous, été immense. Les raisons tiennent surtout de la méthode appliquée par la Chancellerie, faite de brutalité et même de duplicité.
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