Après une première plainte classée sans suite en avril, Pierre-Marie et Didier ont décidé de porter plainte à nouveau le 3 juillet et de témoigner.
Nous somme le 16 janvier 2014, il est minuit trente, lorsque Didier Ludot et son mari Pierre-Marie Chabrat, rentrent à leur domicile dans le IIème arrondissement de Paris par la rue du Mali, avec leurs deux chiens. Ils font le chemin " à pied tous les jours" et vivent dans l'arrondissement, tout près de là. "A ce moment-là, le chien du patron de la brasserie sans laisse ni collier ni muselière a sauté su un de mes deux chiens", raconte Didier Ludot aux policiers dans un premier procès verbal du commissariat du IIème arrondissement, daté du 16 janvier, que Yagg s'est procuré.
"Chacun de nous a pris un chien dans ses bras. J'ai demandé à la personne qui promenait ce chien, à savoir une personne qui avait l'air d'être intime avec le patron, car il promenait son chien, de le récupérer. (…) Là , la chienne de la brasserie ressaute sur un des chiens. On reprend à nouveau les chiens dans les bras et on continue à avancer vers notre domicile. A ce moment-là, j'ai entendu la personne qui promenait le chien de la brasserie crier dans la rue "sales PD" à mon mari et moi-même, à plusieurs reprises. Il venait dans notre direction tout en continuant à nous insulter de "sale pédé. Une fois devant nous il nous a dit "je vais t'enculer à sec".