Réchauffement climatique, crise du covid-19, compétitivité accrue du marché du droit, les cabinets d’avocats n’ont plus d’autres choix que de s’intéresser de près aux questions de RSE. Accompagner les entreprises dans leur transition ne suffit plus, à eux aussi d’être des acteurs.
La 26e édition de la conférence des parties des Nations unies sur le climat (COP), qui s’est déroulée à Glasgow début novembre, s’achève avec huit accords majeurs pour lutter contre le réchauffement climatique, sept ans après le traité de Paris. Preuve en est, même si les avancées sont encore timides, que la responsabilité sociétale et environnementale (RSE) est au cœur des préoccupations des acteurs politiques et économiques. « Beaucoup d’entreprises cherchent des partenaires engagés comme elles. Aujourd’hui, c’est vrai pour les banques, mais à plus ou moins long terme les cabinets d’avocats seront aussi concernés », interpelle Amandine Rossignol, membre de la commission environnement du barreau de Montpellier, créée au début de l’année. Pourtant, sur les cinquante cabinets d’avocats labellisés Benefit Corporation – certification octroyée aux acteurs économiques répondant à des exigences sociétales et environnementales, de gouvernance ainsi que de transparence envers le public – dans le monde, aucun n’est français.
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Responsabilité sociale et environnementale, les avocats ont aussi un rôle à jouer