Lundi 8 juin se tenait à la Sorbonne le très attendu "procès" de Napoléon, organisé par la Fédération Francophone de Débat. Au terme de plusieurs heures d'échanges passionnés, l'Empereur a finalement été acquitté, à la grande joie du public présent
19 heures, ce lundi soir: l'amphi de gestion de la Sorbonne se remplit au compte-goutte, mêlant petits groupes d'étudiants rieurs et bavards et avocats d'un soir en costume napoléoniens, plus fébriles, révisant pour certains leurs textes. Un des avocats de renom présent, pourtant habitué aux grands procès, avoue lui aussi être stressé, et empruntant un stylo, s'inquiète de sa couleur – "rouge, ça me porterait malchance" glisse-t-il. Il est vrai que l'accusé est de taille: Napoléon Bonaparte est rejugé ce soir, 200 ans après sa mort.
Tandis que dehors, des centaines de personnes restent finalement à la porte, la salle étant trop petite, le procès tant attendu peut enfin commencer. Le rapporteur public, incarné par le président de l'association organistarice de la soirée, Romain Decharne de la Fédération Francophone de Débat, fait entrer les trois équipes qui plaideront durant la soirée: la mort, l'exil ou l'acquittement, chacune des positions étant défendue par deux étudiants séléctionnés au terme de plusieurs phases de qualifications, un témoin historique et un avocat de renom.
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