Les opposants politiques, mais aussi les autorités judiciaires, fustigent le projet de loi qui doit être présenté en Conseil des ministres le 21 juin. Le gouvernement tente de déminer.
Les critiques pleuvent sur le gouvernement depuis la divulgation, jeudi, des dispositions prévues dans un avant-projet de loi antiterroriste, qui vise à transposer certaines mesures de l’état d’urgence dans le droit commun. Si Edouard Philippe, le Premier ministre, a tenté de déminer la situation vendredi en assurant que le gouvernement n’avait pas l’intention d’instaurer un état d’urgence permanent, le débat est loin d’être clos. D’abord parce qu’à deux jours du premier tour des législatives, les opposants politiques d’Emmanuel Macron comptent bien profiter de l’aubaine en ciblant quelques mesures controversées. Ensuite, et surtout, parce que les autorités judiciaires dénoncent avec force la philosophie même du texte, qui doit être présenté le 21 juin en Conseil des ministres.
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