Ce nouveau projet de loi constitue une régression sans précédent des libertés publiques et individuelles. On décide de banaliser des mesures d’exception en les inscrivant dans le droit commun au mépris des équilibres institutionnels et constitutionnels, mais aussi de l’autorité judiciaire. Le paradoxe de la situation, c’est qu’il a été démontré amplement que ces mesures n’avaient pas été efficaces durant l’état d’urgence, et l’on veut pourtant les inscrire de façon définitive dans notre droit. En réalité pour des raisons démagogiques.
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Emmanuel Daoud sur l’État d’urgence «Il s’agit d’un coup d’état institutionnel»