Le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, a soulevé la polémique en déplorant la « passivité » des manifestants, samedi, face aux casseurs. Une erreur de droit. Et une faute politique.
« On veut éviter autant que faire se peut le phénomène black blocs », avait prévenu le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb qui a fait procéder à des contrôles préventifs.
Quelques incidents ont opposé des manifestants cagoulés aux forces de l’ordre qui ont répondu aux jets de projectiles par des tirs de gaz lacrymogène. Sept policiers ont été légèrement blessés. Ces incidents auraient-ils pu être évités ? C’est l’avis du ministre de l’Intérieur qui a déploré sur BFMTV, samedi soir, la « passivité » des manifestants devant les violences.
« Je crois que si demain on veut garder le droit de manifester, qui est une liberté fondamentale, il faut que les personnes qui veulent exprimer leurs opinions puissent aussi s’opposer aux casseurs et ne pas, par leur passivité, être complices de ce qui se passe”, a dit Gérard Collomb. Une déclaration qui, comme il fallait s’y attendre, a soulevé la polémique.
Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a fustigé dimanche des propos « irresponsables ». « Je pense que Gérard Collomb est un ministre qui n’est pas à la hauteur de la fonction qu’il occupe. Sa mission à lui est de protéger les manifestants », a-t-il dit sur le plateau du Grand Jury RTL – Le Figaro -LCI.
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Casseurs : le dérapage de Collomb sur la « passivité » des manifestants