Le gouvernement a affiché son intention d’extraire les discours haineux de la loi de la presse de 1881, cadre classique de la liberté d’expression, pour en faire des délits de droit commun. Juristes et associations s’inquiètent d’une justice expéditive.
Le projet était dans les cartons du ministère depuis l’été et les manifestations contre l’attaque israélienne de Gaza, en marge desquelles des propos antisémites ont été proférés. Tout s’accélère après les attentats contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher. Christine Taubira veut agir vite: la ministre de la justice annonce vouloir durcir la répression des propos racistes et antisémites en les faisant basculer du droit de la presse, plus spécialisé, au code pénal, plus répressif.
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