Ce mois-ci, notre rédactrice a suivi un jeune avocat du barreau de Paris, collaborateur au sein d’un important cabinet du 8ème arrondissement. Secrétaire de la Conférence du stage en 2009, il lui a commenté les enjeux de la profession d’avocat pénaliste et confié ses inquiétudes quant à l’utilisation de la privation de liberté
Les semaine d’un avocat pénaliste sont nourries d’audiences. Selon le calendrier judicaire des clients qu’il représente et défend, l’avocat gère son emploi du temps. Certains procès le mobilisent une ou plusieurs heures comme en comparution immédiate lorsque le prévenu sort de garde à vue, d’autres requièrent plusieurs semaines. Au mois de juin, Maître Mercinier a consacré trois jours par semaine au procès Vivendi en tant qu’avocat de l’un des prévenus. Entre deux séances, il profite de sa présence au palais de justice de la Cité pour faire avancer d’autres dossiers. Il se rend par exemple au pôle de l’instruction pour y déposer une demande de liberté concernant un jeune détenu qu’il défend en commission d’offcie. L’avocat pénaliste se déplace sur le territoire selon les exigences des procès qu’il couvre.
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