C’était une artère sans histoires d’un quartier excentré d’Ajaccio. Jusqu’au 6 février 1998. Ce soir-là, avenue du Colonel-Colonna-d’Ornano, le préfet Érignac est assassiné par un commando nationaliste et la rue devient l’épicentre d’un séisme qui secouera la France entière. État d’urgence qui ne dit pas son nom, interpellations arbitraires, erreurs judiciaires en cascade, traque erratique d’Yvan Colonna… Vingt ans plus tard, les stigmates sont toujours là.
Veuillez télécharger le PDF pour lire la suite de l’article :